Le magazine Capital a publié un dossier sur la fin du mythe protecteur du CDI. Quel que soit leur âge, de plus en plus de salariés envoient valser leur CDI pour se mettre à leur compte. Leurs objectifs : travailler autrement et redonner un sens à leur vie professionnelle.
Extraits:
« Les jeunes générations nrefusent d’être enfermées dans un cadre contraint et improductif. Pour elles, le travail doit mener à l’accomplissement de soi et rimer avec passion », note Denis Pennel, directeur de la World Employment Confederation et auteur du livre « Travail, la soif de liberté » (Eyrolles, 2017).
« Où vais-je, qui suis-je ? » se demandent les trentenaires. Ils ont goûté au CDI, rêvé de s’épanouir dans un job valorisant … et connu leurs premières désillusions. « J’avais l’impression d’être un pion. Avec ou sans moi, c’était pareil », raconte Martin, 31 ans, qui a lâché son poste de responsable partenariats chez un géant de la technologie et est devenu consultant marketing pour des marques de mode. « Je veux pouvoir choisir le moment où je prends mes vacances. Je prends moins de congés que quand j’étais salarié, mais au moins on ne me les impose pas ! » affirme David, 31 ans, patron de son salon de coiffure depuis huit ans. Tous ont fait leur « jobbing out » », pour reprendre l’expression de Denis Pennel, et choisi de réorienter le cours de leur vie. « On les a poussés à faire de bonnes études, à rejoindre une grande entreprise et, au bout de dix ans, ils se sentent à côté de ce qu’ils voulaient réaliser, observe Denis Pennel. Ils ont besoin de redécouvrir la notion de métier que le salariat a diluée. » « J’en avais marre de servir le café à ma boss. Il me fallait vérifier ma valeur en tant que photographe », confirme Sarah, 34 ans, une ancienne assistante de direction qui a rompu son CDI pour suivre sa passion.
L’intégralité de l’article de Capital peut être lue ici.
Cordialement
Nathalie Birchem quotidien La Croix, rubrique Exclusions Solidarités @nbirchem
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