Pour Denis Pennel, lui-même slasher et auteur d’un livre, Travail, la soif de liberté, le grand tournant a eu lieu en 2008, avec la création du statut d’auto-entrepreneur. « D’un coup, il est devenu très facile de créer une structure d’indépendant, et les chiffres sont là pour en témoigner, on compte aujourd’hui plus d’un million d’auto-entrepreneurs », commente-t-il.
« Le fait de slasher permet de réconcilier ces deux aspects du travail : le job-passion et le job-raison », note Johann Ouaki, lui-même slasher et fondateur de SOTO, une entreprise qui accompagne des freelances dans l’optimisation de leur parcours professionnel. « Aujourd’hui, on peut faire les deux : on peut moduler le job carriériste et avec les 30/40% de temps restant développer un nouvel équilibre. C’est un profil qui va de plus en plus être représenté : beaucoup de gens sont frustrés de ne pas faire autre chose et de ne pas développer d’autres compétences. »
L’article complet paru sur l’Imprévu peut être lu ici